Bientôt 2025

Source : Photo de Quino Al sur Unsplash

Je reprends le clavier en ce début décembre pour mettre noir sur blanc les idées du moment.

La cryothérapie aura fait énormément de bien, et aura permis de tenir, sans antidouleurs, ces dernières semaines. Pas pris un cachet depuis 3 semaines. Le centre Cryo Thérapies, situé à côté de la piscine des Atlantides, est la cuisine qui contient le “congélateur” dans lequel je joue à capitaine Igloo. Le vocabulaire que j’emploie me tire un sourire : je raccroche cette expérience qui, a priori, est vécue comme assez violente par tout le monde, à un des expériences agréables, le tout assez naturellement.

Dans mes échanges psy (l’année m’a vraiment chamboulée, voir mes autres écrits de 2024), je perçois la cryothérapie comme une méditation forcée : c’est presque une bouée de secours dans l’océan d’adversité dans lequel je nage. Au départ, j’y suis allé dubitatif, en me disant que cela servirait surtout pour mes articulations. Nous sommes début décembre, je continue à forcer la place dans l’emploi du temps pour y aller 2 à 3 fois par semaine. Aujourd’hui, je pense que le fait de se forcer à s’extirper de la pression de la charge mentale des nombreux projets en cours, de la charge de la trésorerie beaucoup trop serrée, d’une baisse de confiance dans notre équipe pour l’assistance et le suivi/facturation, le poids d’une crise à venir, mais planifiée, … bref, tous ces faits sont mis en pause le temps de la cryothérapie. Le tout est amplifiée par l’anesthésie assez forte des douleurs articulaires, dont je pense qu’elle va bien jusqu’à 24/48h après la sortie de la cabine.

La CCI a une offre d’accompagnement, DINAMIC+, qui paraît tout à fait adaptée à notre cas, mais en additionnant 1+1, je n’ai pas les moyens de mettre cela en place en cette fin 2024. Peut-être 2025, l’avenir nous le dira.

Compressé par la charge, vivement la trêve de Noël, qu’on puisse un peu souffler, reprendre un peu de forces.

Demain est un autre jour. Le mois prochain, un autre mois, mais surtout à mes yeux une autre année. Passons à autre chose.