La possibilité d'une île
Îles Sœurs — Jean-Marie Hullot, CC BY 3.0.
Je n’aime pas Houellebecq, et je n’ai pas vraiment apprécié ce roman, mais ce titre est tellement porteur de rêve et d’espoir…
A la lecture, on pense à un équipage, réduit voir décimé, malmené par les flots, accroché à un espoir de plus en plus ténu, la possibilité d’une île.
La possibilité d’une île, c’est l’espoir d’un repos sans tangage ni roulis, de l’eau douce enfin, peut-être des fruits frais et du poisson.
C’est l’image mentale opposée à celle du radeau de la Méduse, malmené par les embruns, réduit à un reste de quelques planches ; vivants, morts et blessés cohabitant, derniers instants d’un destin funeste.
J’aurais pu utiliser la métaphore d’un carrefour en Y, mais on peut superposer ces images. C’est le choix entre deux avenirs. Mais au final les issues sont incertaines, que ce soit du chemin partant vers la gauche, ou celui du chemin partant vers la droite.
Il faut trancher l’incertitude, choisir et avancer. En ce début 2025, j’ai assez regardé vers le passé.
“Il est possible de ne commettre aucune erreur et de perdre quand même. Ce n'est pas un échec. C'est la vie.”
Tellement 2024 comme citation. Bon, je me lève, et je prends une barre Mars…